L'ile de Sal en video
Avril 2021 – En s’approchant de l’île de Sal au Cap Vert, après +/- 6 heures de vol depuis le Luxembourg, la première impression est plutôt mitigée car, en la survolant, il est possible de de se rendre compte à quel point le sol est aride. Une grande partie de l’île est d’une couleur orangeâtre, la faisant ressortir tel un joyau au milieu d’un océan turquoise.
Une fois atterri, quel plaisir de sentir les 25°C en sortant de l’avion sur le tarmac. Une légère brise, un ciel dégagé et un beau soleil en guise de bienvenue. Il en fallait pas plus pour faire oublier la grisaille du Luxembourg.
En cette période de pandémie, il a fallu montrer patte blanche, où plutôt Test PCR négatif, dès l’entrée de l’aéroport. Seul point de blocage constaté à l’aéroport puisque le chemin vers Santa Maria à l’hôtel se fit sans encombres.
Ouverture récente
Première rencontre à l’hôtel, Edinson, un jeune capverdien d’une trentaine d’années, tout sourire de revoir des visiteurs débarqués sur son île. Edinson, était un des contacts de l’hôtel entre le guide Luxair et la direction de l’hôtel Riu. Nous avons fait connaissance en attendant que la chambre soit prête et il m’expliquait que l’hôtel venait d’ouvrir le 26 mars 2021. D’un jour à l’autre, plus aucun touristes ne s’est rendu sur l’île et il a fallu attendre une année entière, pendant laquelle il a du se débrouiller pour trouver du travail sur une île où le tourisme est la principale source de revenu. J’ai senti un certain soulagement de sa part en revoyant des touristes.
L’hôtel est immense avec 6 piscines situées dans tout le domaine. Les chambres sont dans 6 bâtiments différents à l’architecture local et aux décors africains.
Découvertes
Après 2 jours, la bougeotte s’est fait sentir et nous avons pris la décision d’aller visiter l’île. Après quelques recherches, Cindy, une amie que nous avons retrouvé dans l’avion en compagnie de son copain Rui, a trouvé un guide local qui propose ses services. Nous avons pris contact et avons fait la connaissance de Ricky Leite. Avant la pandémie, guider les touristes était son job à plein temps. Désormais, avec moins d’activité, il a du ajouter celui de Taxi à ses activités. Guide en journée et Taxi en soirée… Il était accompagné d’un jeune photographe, Marcelo, qui nous a shooté toute la journée. Nous sommes donc partis dès 9H30 sur un pick-up vers la première étape: Les Salines aux portes de la ville de Santa Maria.
Un lieu très vaste avec des salines à perte de vue. Il s’agit d’une des deux productions de sel qui exportent ensuite vers le reste des îles du Cap Vert. Sur place, j’ai fait décoller le drone afin d’avoir une vue sur l’ensemble des salines et la vue est impressionnante.
Après avoir traversé la ville de Espargos, nous avons pris le chemin de Buracona au Nord de l’île. En chemin, nous nous sommes arrêté en plein désert afin d’admirer l’effet « Mirage – Fata morgana » à l’horizon. On y a l’impression de voir de l’eau…
Arrivés à Buracona, nous avons découvert un lieu magnifique. Après la traversé d’un désert aride dominé para une montagne, nous avons débouché sur la mère où une piscine naturelle s’est formée. L’entrée dans ce sanctuaire est de 3 EUR. Il est possible de s’y baigner et se rafraichir dans une eau de mer transparente aux couleurs magnifiques. Si vous arrivez entre 10:30 et 13:00, vous aurez aussi la chance d’apercevoir « l’oeil bleu » qui se trouve dans une grotte à 20m de profondeur. Lorsque les rayons du soleil entrent dans cette grotte, il se forme un reflet bleu en forme d’un oeil. Un endroit qui vous invite au repos et à simplement apprécier la nature vous envelopper.
Nous avons ensuite quitté Buracona, direction Pedra de Lume où la plus grande production de sel nous attendait. L’entrée, en forme de tunnel, y est majestueuse car elle est dominée par d’anciens « téléphériques » en ruine, qui servaient à transporter le sel sur plusieurs kilomètres. Derrière le tunnel, un gigantesque cratère se dévoile avec au milieu les salines. Impressionnant et sublime dans ce décor ou le désert aride se mélange à l’eau pour en extraire le sel. Il vous est également possible de vous y baigner dans une eau avec plus de 47% de sel. Vous flotterez sans efforts, tellement l’eau est salée.
Après cette dernière étape, nous nous sommes mis sur le chemin du retour, toujours sur le pick-up de Ricky Leite et avons ainsi pu profiter des différents paysages que la route vers Santa Maria nous offrait.
Le lendemain, nous sommes allés à Santa Maria et en particulier sur le Panton. Tous les jours, vers 11:00 du matin, les pêcheurs sont de retour et travaillent le poisson directement sur palace. Cette petite ville au bord de mer a été bien développée grâce au tourisme et dispose d’une rue piétonne avec de nombreux commerces locaux. Vous serez séduis par les couleurs des fleurs et des façades, les bateaux le long de la plage, la gentillesse et l’hospitalité des cap-verdiens.
Pendant ce séjour, nous avons eu la chance de passer de bons moments en compagnie de Rui et Cindy, Sylvie Lopes, Willy et sa famille. Un grand merci à vous !
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