J’ai longtemps hésité avant d’écrire ces lignes. J’hésites depuis bientôt un an… Si j’ai hésité, c’est que la petite voix intérieure me disait d’attendre. D’attendre de voir le monde et de le regarder.
Le monde dans lequel je suis né et j’ai grandi est toujours là, mais suite à un évènement survenu fin 2019, il est à l’arrêt. À l’arrêt car il est figé. Figé par la peur, la crainte, peut-être par la manipulation… Lorsqu’on voit le monde aujourd’hui, on voit énormément de détresse, de désarrois, d’épuisement et de frustrations. Même le comportement des personnes entre elles est figé. Il manque l’empathie, il manque la chaleur humaine, il manque le contact humain et surtout il manque la compréhension. À force de voir le monde ainsi, j’a également tendance à m’éteindre, à tomber dans cette ambiance où les bonnes nouvelles se font rares. Mon nom? vous le connaissez, je suis l’optimisme.
Alors un jour, j’ai décidé de ne plus voir le monde, mais de le regarder. Tout en le regardant, je me suis aperçu que ma nature revenait petit à petit. Je regarde les personnes s’aider mutuellement. Certes à distances, mais elles s’aident. Je regarde ces moments où les personnes redeviennent actives et font preuve d’adaptation pour continuer à avancer. Je regarde des preuves de solidarité tout en voyant des actes inhumains. Je regarde aussi des personnes rendre d’autres personnes responsables pour leur malheur. Je regarde des personnes qui s’entendaient jadis, se diviser sur les propos matérialistes. Je regarde un virus provoquer des interrogations profondes…
Ce virus a révélé plusieurs facettes de l’espèce humaine. Des bonnes comme des mauvaises. Lorsqu’on voit ces facettes, on passe à côté de la réalité puisqu’on ne voit que les conséquences. Alors que si on se met à les regarder on peut voir d’où elles viennent. L’origine de ce qui définit l’espèce humaine, de ce qui définit toute espèces vivantes : la nature.
Cette bonne vielle nature, qui est à l’origine de tout. Je laisse le soin aux croyances religieuses d’avoir un autre point de vue, que je respecte. Mais comme je suis l’optimisme, je conçois que tout Dieu vie dans la nature et non l’inverse.
Notre bonne vieille nature veille à un équilibre afin que toute espèce vivante y trouve son compte. D’une manière ou d’une autre, toutes les espèces sont reliées pour former cet équilibre. La science nous a appris que lors de chaque évènement majeur sur Terre, la nature s’est chargée de trouver des solutions pour que la vie perdure. Même si parfois cela devait engendrer des scénarios dévastateurs. Le but étant de préserver l’équilibre qui permet à la vie de perdurer.
Depuis maintenant un siècle, l’espèce humaine a fait des progrès considérables. Sur le plan technologique, mais également en médecine et dans de nombreux domaines. La vie d’un être humain est plus longue aujourd’hui grâce aux progrès de la médecine. Si en 1940 nous étions 2,5 milliards d’habitants sur la planète, nous sommes aujourd’hui en janvier 2021 à 7,7 milliards d’habitants. Cela veut dire qu’en espace de la vie d’un être humain (81 ans), la population mondiale a triplé. De la naissance d’une personne en 1940 à sa mort en 2021, le nombre de son espèce a triplé.
Par conséquent, le nombre des autres êtres vivants a considérablement diminué, voir disparu. Cela crée forcément un déséquilibre… Un déséquilibre que la nature se charge de rééquilibrer comme elle l’a toujours fait. Si l’être humain est l’origine de ce déséquilibre, la seule arme de la nature est bien un autre être vivant qui se charge de remettre de l’équilibre: un virus? Peut-être, mais avouez que cela ne serait que normal. La nature n’a jamais eu autant d’être humain à gérer. Elle constate un fort déséquilibre entre une espèce et toutes les autres, et elle se charge de remettre l’équilibre. Comment? Et bien elle a plusieurs flèches à son arc : virus, météo, tremblement de terre, éruption volcanique, …
Lorsqu’un être humain est malade, il prend un médicament ou un vaccin pour guérir. La nature est malade avec ce déséquilibre. Son médicament ou vaccin doit donc combattre la cause de se dérèglement: l’espèce humaine. Ce virus est venu toucher les plus anciens êtres humains en priorité. N’est-ce pas là le cours de la vie naturelle. Les anciens partent d’abord… cela semble dure à lire, mais je suis l’optimisme et je n’y vois que le simple court de la vie. Je ne connais aucun grand-père qui aimerait que ce soit l’inverse…
Même dans cette situation sans précédent, l’être humain a l’arrogance de croire qu’il pourra contrôler la nature en développant un vaccin, en essayant de limité son impact CO2 sur la nature, et essayant de vivre plus « proprement » en signant des accords climatiques. Or, la nature a prouvé, à maintes reprises, qu’elle a vécu avant l’espèce humaine et qu’elle vivra encore après. L’espèce humaine a besoin de la nature mais la nature n’a pas besoin d’elle. Il serait donc plus judicieux de vivre avec la nature plutôt qu’essayer de la dominer. Bien sûr, ce sont des paroles de l’optimisme et en pratique cela est bien plus difficile. L’espèce humaine peut-elle « empêcher » sa population de procréer ? Cela relève des question étiques et morales que l’espèce humaine devra confronter un jour. A-t-elle le courage de s’y confronter? Est-elle prête? Quoi qu’il en soit, si ce n’est pas l’espèce humaine qui aura le courage de se confronter à cela, ce sera la nature qui s’en chargera probablement.
Comme je suis l’optimisme, je peux voir cela avec un sentiment détaché puisque je suis convaincu que la vie trouvera son chemin. La question est de savoir si l’espèce humaine figure dans les plans de la nature pour que la vie perdure…
L’optimisme.
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