C’est lors d’une soirée, comme beaucoup d’autres, avec mes meilleurs amis, que le débat sur la religion s’est installé. Un débat, qui divise, alors que la religion devrait réunir.
Nous ne parlons pas de la religion catholique, de l’islam, des protestants, pour ne citer que ceux là. Non, nous parlons de la religion en générale et ce qu’elle peut apporter ou pas.
Catholique depuis mon baptême, cette décision a été prise par mes parents. Et tout le débat est est dans cet acte. Est-ce normal que cette décision soit prise par nos parents? Ne devrait-il pas être un acte à prendre par la personne concernée. Je parle de la décision d’appartenir à une religion. Dans mon cas, le baptême est la porte d’entrée vers la religion catholique.
N’étant pas spécialiste en théologie, je suppose que les autres religions doivent également avoir leur rituel d’appartenance et que ce sont les parents qui prennent la décision pour leurs enfants.
Partant de ce constat, quelle est la raison d’un tel rituel et pourquoi aussi tôt dans la vie d’un enfant ? Pour les catholiques, que je saches, Jesus s’est fait baptiser plus tard à l’âge de la trentaine et pas à sa naissance…Et bien, il existe une théorie qui n’a rien de spirituelle. À l’époque, l’église catholique n’était pas aussi puissante et était une religion parmi d’autres. Afin d’avoir de plus en plus de fidèles, elle fit baptiser les enfants dès leur naissance. Je suppose que toutes les autres religion eurent la même idée.
Avant de devenir père à mon tour, je trouvait cela terriblement injuste, que l’acte du baptême ne soit pas du tout en phase avec la Bible. Mais qu’il s’agit là, d’une geste d’endoctrinement avant d’être spirituel, uniquement dans le but d’avoir plus de fidèles.
Une fois père, je me suis retrouvé devant le dilemme: Baptême ou pas baptême. Devant la pression familiale et celle de la maman, ma résistance n’as pas fait long feu et je dois avouer que je ne le regrette absolument pas. La croyance est un acte spirituel qui se transmet, tout comme l’éducation. Elle est composée de valeurs, de foi et de convictions. Si, pour ma part, la foi reste encore un mystère, des valeurs m’ont bien été transmises ainsi que des convictions. Chaque religion a ses propres valeurs et ses convictions et elles sont souvent très proches puisqu’elle parlent toutes de « vivre en paix, par l’amour et le respect ».
Dans un contexte mondiale, où les religions sont au coeur des conflits, il y va, plus que jamais, de donner à nos enfants des valeurs de tolérance et de compassion envers sont prochain sans distinction de d’ethnie, religion ou couleur de peau. Et paradoxalement, j’ai le sentiment que la solution au problèmes de guerres de religion se trouve dans les religions et dans les valeurs qu’elles véhiculent. Donc, il devient encore plus important de transmettre des valeurs dans lesquelles nous croyons pour que nos enfants puissent justement faire la différence entre le bien et le mal. Pour qu’ils ne se laissent pas duper par des manipulateurs qui utilisent les religions pour diviser au lieu de réunir.
Catholique de famille, je garde une profonde admiration pour le Dalaï-Lama et la philosophie qu’il défend : le Bouddhisme tibétain. Je finirai donc cette réflexion par cette phrase que j’ai trouvé et qui résume bien les religions et leur rôle.